Jeux de la Francophonie : la sécurité renforcée autour des hébergements

Logo du XIVe Sommet de la Francophonie, Kinshasa/RDC 2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA

Le Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF) a annoncé le mercredi 11 septembre le renforcement de la sécurité « autour des hébergements et notamment des résidences universitaires » où logent les compétiteurs. Des mesures comme le contrôle des accès à ces lieux d’hébergements ont été prises. Une vingtaine de participants à ces jeux dont sept Djiboutiens, trois Ivoiriens et treize Congolais ont fait défection depuis le début de la compétition à Nice.

Le directeur du CNJF, Bernard Maccario, a estimé qu’il fallait relativiser les choses. « Depuis une vingtaine d’années, tous les grands événements sportifs à rayonnement mondial vivent ce type de situation », a-t-il déclaré à l’AFP, citant notamment les Jeux Olympiques de Londres. Au cours de ces jeux, des athlètes camerounais, éthiopiens, soudanais et congolais ne sont pas rentrés avec leur délégation dans leurs pays et sont restés à Londres.

Bernard Maccario a accusé des agents sportifs d’avoir « fait miroiter » à ces jeunes l’entrée dans de grands clubs.

« Personne ne peut te donner des idées de fuite. Elles ont dû planifier ça dès le départ », a déclaré, pour sa part, la basketteuse ivoirienne Salimata Berté citée par France 24, parlant des ses coéquipières qui ont pris le large.

L’entraîneur de l’équipe de football de la RDC, Baudouin Lofombo, cité par la même source a fait part de son incompréhension :

« En restant en France, qu’est-ce qu’ils vont faire ? Ils vont être sans-papiers, ils vont devenir des poubelliers. Moi, je préfère qu’ils rentrent au pays avec nous. Ils ont l’avenir devant eux. »

Trois footballeurs font partie du groupe de Congolais qui ont fait défection.

Quelque 2 500 jeunes âgés de 18 à 35 ans, venus de 54 nations, participent aux Jeux de la Francophonie qui mêlent notamment compétitions sportives et concours culturels.

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