Burundi: les envoyés spéciaux internationaux appellent à un «dialogue inclusif»

La capitale du Burundi, Bujumbura, en premier plan et les montagnes du Sud Kivu derrière. 2006.

Le groupe des envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs très préoccupé par la détérioration du contexte politique, économique et sécuritaire du Burundi. Ce groupe a appelé à la reprise immédiate d’un dialogue inclusif, qui devrait prendre en compte également les autres acteurs qui n’ont pas pris part aux récentes élections dans ce pays. Ces envoyés ont fait cette déclaration lors de la rencontre de samedi 29 août à Genève en Suisse en marge de la célébration du 15e anniversaire de la signature des accords d’Arusha.

Le dialogue réclamé par les envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs devra veiller au respect des accords d’Arusha, qui avaient largement contribué à la stabilité du Burundi. Il doit se tenir, selon eux, sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est avec l’appui de l’Union africaine.

A cette occasion, le groupe des envoyés spéciaux a réitéré son appel à toutes les parties prenantes burundaises pour rejeter tout acte de violence et privilégier la voie pacifique du dialogue. L’objectif étant d’aboutir à résoudre les causes profondes des du conflit qui prévaut au Burundi.

Ce groupe des envoyés spéciaux est composé de l’envoyé spécial de l’Onu pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, du représentant spécial de l’Union africaine dans la région, Ibrahim Fall, de l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Thomas Perriello, du coordonnateur de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke, ainsi que de Frank de Coninck, envoyé spécial de la Belgique pour la même région.
 

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