RDC: le Conseil national de travail plaide pour le réajustement du Smig

L’assistance à la célébration de la journée mondiale de la santé et sécurité au travail le 27/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La 31eme session du Conseil national du travail (CNT) s’est clôturée lundi 31 août à Kinshasa. Pendant trois jours, les membres de cette structure, les représentants du Gouvernement et des organisations professionnelles ont débattu notamment du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), fixé à 3 dollars américains par jour en RDC. Les participants ont été unanimes pour réajuster le Smig, sans toutefois parvenir à proposer un nouveau montant.

La secrétaire général au Travail, Angélique Inzun Okomba, explique pourquoi un nouveau taux du Smig n’a pas été adopté:

«La présente session n’avait pas tous les éléments, tous les soubassements nécessaires pour pouvoir se prononcer sur cette question. Et la fixation du Smig obéit à plusieurs éléments. Parfois, on simplifie en parlant de l’indice des prix. C’est vrai qu’il faut réajuster. Mais c’est un calcul assez technique, qui prend en compte le panier de la ménagère et un certain nombre d’éléments.»

Cette session du CNT a résolu de réactiver la commission tripartite de suivi de l’application du Smig. C’est une commission qui a été mise en place au lendemain de la promulgation du Smig en RDC, en 2008. Mais, il y a eu quelques problèmes (NDLR : qui ont handicapé) son fonctionnement, a rappelé Angélique Inzun, sans autres précisions.

La Conseil a décidé de «réactiver très rapidement cette commission et de la renforcer avec des techniciens qui vont travailler sous la coordination d’un expert international indépendant, avec l’appui du Bureau international du travail», a précisé la même source.
 

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