RDC: 50 millions USD de la Grande Bretagne pour améliorer le climat des affaires

Des détaillants s’approvisionnant dans un magasin le 27/08/2013 au marché central à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La coopération britannique et le ministère congolais du Plan ont signé mercredi 9 septembre à Kinshasa une convention d’assistance technique. Cette dernière porte sur l’accompagnement de la RDC dans la mise en œuvre des réformes visant l’amélioration du climat des affaires.

Cet accord qui prévoit la mise en place des conditions permettant de créer les emplois, de favoriser la croissance et de réduire la pauvreté est chiffré à hauteur de 50 millions de dollars américains.

Pour le gouvernement britannique, le secteur privé est le moteur de la croissance, du développement et de la lutte contre la pauvreté. Sans les entreprises du secteur privé en plein essor, une économie ne peut pas créer les emplois ni fournir les biens et services dont la population a besoin, estime-t-il.

« De par mes contacts avec les autorités [congolaises, NDLR], on s’est rendu compte qu’il y a des opportunités de création d’emplois, de croissance pour viser justement la réduction de la pauvreté dans ce pays. La convention que nous venons de signer ici vise à mettre en place les conditions qui permettront de créer les emplois, de (favoriser) cette croissance et la réduction de la pauvreté », a déclaré David Kennedy, directeur du développement économie au sein du Département du développement international (DFID).

Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, a insisté sur la création des emplois et l’autonomisation des femmes :

« Nous voulons maintenant qu’il y ait un réel impact qui nous permettra de bénéficier de l’expertise et du soutien de la Grande Bretagne dans les domaines du climat des affaires et des investissements, en mettant un accent sur l’Ohada et en associant de manière très étroite le secteur privé, mais également les populations pauvres qui doivent également participer à la croissance économique. Nous voulons viser la création des entreprises (…) et l’autonomisation des femmes qui doivent être des actrices de développement. »

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