Après la fronde et l’exclusion du G7 de la Majorité présentielle (MP), les déclarations de désolidarisation et de fidélité à l’un ou l’autre camp se multiplient. Les dernières en date, émanent de l’ECT, Eveil de la conscience pour le travail et du MIR, Mouvement des indépendants réformateurs qui réaffirment leur loyauté au président Joseph Kabila.
Dans une déclaration politique de l’ECT,rendue publique dimanche 20 septembre, ce parti de l’actuel ministre de la Santé, Félix Kabange, réaffirme son « respect inconditionnel à la charte de la Majorité présidentielle».
«L’ECT a tenu à dénoncer avec véhémence et à condamner les manœuvres ô combien dilatoires de ce groupe qui, au nom du repositionnement politique, s’adonnent au contraire à servir leurs intérêts égoïstes, au détriment de l’intérêt général», déclare Schadrac Baitsura, président national de l’ECT, à propos des membres du G7 qui ont écrit une lettre ouverte à Joseph Kabila pour demander «le respect absolu de la constitution» pour l’organisation de prochaines élections.
Des ministres et cadres de la Majorité présidentielle qui ont fait allégeance au G7 ont été révoqués du gouvernement ou ont démissionné de leurs fonctions. Le MIR estime que le moment est arrivé pour restructurer la Majorité présidentielle et réaménager le gouvernement.
«La restructuration de la Majorité présidentielle est inévitable. Parce que parmi les frondeurs, il y a le deuxième grand parti de la majorité, nous avons par exemple le secrétaire général-adjoint qui vient de là. On doit restructurer, on ne doit pas laisser le vide. Et le gouvernement, c’est inévitable. Il y a eu des démissions, ce qui aura soit un réaménagement, soit un remaniement», affirme le député national Stanley Mbayo, président national du MIR.
Dans une autre déclaration, toujours hier dimanche, cinq députés nationaux du PDC de José Endundo et cinq autres de l’ARC d’Olivier Kamitatu, réaffirment leur détermination à accompagner sans aucune condition le président Joseph Kabila dans toutes ses actions.