La plénière de la chambre basse du Parlement a pris acte jeudi 24 septembre de la démission des deux membres du bureau. Il s’agit du premier vice-président Mwando Nsimba et du rapporteur Norbert Ezadri, qui ont quitté leurs postes après leur exclusion de la Majorité présidentielle. A cette occasion, certains députés ont appelé à une restructuration urgente du bureau de l’Assemblée nationale.
Mwando Nsimba et Norbert Ezadri appartiennent respectivement à l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef) et au Mouvement social pour le renouveau (MSR), membres du G7, le groupe des sept partis frondeurs exclus de la MP pour avoir adressé au chef de l’Etat Joseph Kabila une troisième lettre ouverte réclamant le respect de la constitution.
Après lecture par le rapporteur adjoint de leurs lettres de démission devant la plénière, certains élus, comme José Makila, ont déclaré que la reconfiguration du bureau de l'Assemblée nationale s'imposait dans un bref délai.
«Les dispositions urgentes seront prises par votre bureau, pour que le bureau soit de nouveau composé de sept membres», a répondu le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
José Makila a aussi réclamé que la plénière soit fixée sur le statut de certains députés de la Majorité présidentielle:
«Certains de nos collègues quittent délibérément leurs partis, désapprouvent les décisions de leurs partis. C’est aussi une auto-exclusion. La loi est claire là-dessus: nous sommes élus sur la liste des partis politiques. Donc, si aujourd’hui nous n’approuvons plus les décisions de nos partis, nous devons quitter et laisser nos mandats aux partis politiques.