RDC : consultations en vue de l’élection au bureau de l’Assemblée nationale

Aubin Minaku, président élu du bureau définitif de l’Assemblée nationale de la RDC, présente le marteau à l’Assistance le 12/04/2012 au palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku a initié samedi 10 octobre à Kinshasa les consultations parlementaires préalables au remplacement des membres démissionnaires du bureau. L’objectif de ces tractations vise notamment à harmoniser les points de vue de la majorité et l’opposition sur le nombre des postes à pourvoir et la procédure de vote.

Si la plupart des parlementaires présents à cette rencontre ont été unanimes pour que le vote se fasse à bulletin secret, les députés de la majorité et de l’opposition ne se sont pas accordés en revanche sur le nombre des postes à pourvoir, ont indiqué des sources parlementaires.

Outre les deux postes vacants du 1er vice-président et de rapporteur laissés respectivement par Mwando Nsimba de l’Unadef et Norbert Ezadri du MSR, la majorité a également réclamé les changements aux postes de questeur et de questeur adjoint. L’opposition propose plutôt une répartition des postes tenant compte de l’actuel rapport des forces entre majorité et opposition, sachant qu’un certain nombre de députés de la Majorité Présidentielle (MP) ont rejoint l’opposition avec l’avènement du G7, les sept partis exclus de la MP.

L’option définitive sur le remplacement des membres du bureau de l’Assemblée nationale sera communiquée à l’issue de la conférence des présidents des groupes parlementaires prévue dans les prochaines heures. Cette conférence statuera également sur la composition de la commission spéciale, chargée de faire un état des lieux sur la situation actuelle des groupes parlementaires au sein de l’hémicycle.

Lors de la dernière plénière du jeudi 8 octobre, le député José Makila avait introduit une motion demandant la clarification de l’appartenance des députés aux groupes parlementaires avec l’avènement de G7 dont se réclament près de 80 députés.

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