Le Potentiel : « La dissolution du Parlement en gestation »

Ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du lundi 16 novembre 2015

Le Potentiel révèle ce lundi que le dialogue politique qui devrait bientôt être organisé va aboutir à la dissolution de l’actuel Parlement.

Selon le quotidien, ce forum déciderait du report des élections prévues l’année prochaine, de la reconstitution d’une nouvelle Majorité au Parlement qui permettrait ainsi l’adoption d’une nouvelle Constitution.

« Les informations en circulation font état de la nomination, au terme du dialogue, de 200 députés nationaux  et 100 sénateurs pour constituer le Parlement de la transition. Le nouveau Parlement étant appelé à se transformer en chambre constituante pour l’élaboration et l’adoption de la nouvelle Constitution », révèle le  quotidien.

Le journal croit même savoir qu’un groupe de juristes, incluant des experts de l’Université de Liège en Belgique et de l’Université de Kinshasa, travaillent sur ce qui devrait être le projet de Constitution de la 4ème République.

Une nouvelle constitution censée inaugurer la quatrième République, redonnant ainsi la chance à l’autorité morale de la MP de se lancer dans une nouvelle bataille présidentielle, fait savoir Le Potentiel.

Certains journaux parus ce lundi reviennent sur la polémique au sein du MSR. Autrefois deuxième force politique de la Majorité présidentielle, ce parti en a été exclu et a rejoint l’opposition.

Mais seulement, voilà ! L’un des fondateurs de ce parti politique, Me Yoko, dénonce la trahison du contrat moral qui lie le MSR au président Joseph Kabila.  

Selon cet avocat, rapporte La Prospérité, ce contrat moral repose notamment sur le soutien que doit apporter le MSR à Joseph Kabila pour consolider et élargir la légitimité de son pouvoir pendant et après les élections.

Me Yoko demande donc au ministre de l’Intérieur de prendre des mesures interdisant désormais,  la tenue des activités, réunions, assemblées ou congrès convoqués par le MSR, indique le quotidien.

Le Phare aussi s’intéresse à cette polémique.

Le quotidien relaie la réaction des dirigeants du MSR après les déclarations de Me Yoko.

Selon le journal, ces dirigeants évoquent « une main noire » derrière Me Yoko, dans le but de déstabiliser leur parti, de l’empêcher de poursuivre le combat du respect de la Constitution amorcé à l’intérieur de la Majorité Présidentielle et de se mettre en ordre de bataille pour les élections locales, municipales, urbaines, sénatoriales, législatives provinciales, législatives nationales et présidentielles qu’il appelle de tous leurs vœux.

La Tempête des tropiques s’intéressent, pour sa part, à la situation au sein de la Majorité présidentielle après le départ du G7.

Le journal révèle que le vide laissé par ces sept partis attire des « opportunistes ».

On voit de plus en plus d’acteurs politiques se retourner contre ceux grâce auxquels ils ont acquis tel ou tel autre poste au sein des institutions.

Le journal croit connaître l’explication de ces repositionnements : « ces politiciens ont les yeux fixés sur leurs ventres, au point qu’ils n’imaginent pas pouvoir se soustraire un jour des avantages qu’ils tirent de leurs positions actuelles […] ».

De son côté, L’Avenir revient sur l’élection de Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, à la tête du parti politique de la majorité Burec.

Dans l’allocution prononcée après son élection, M. Paluku a salué la décision des membres de son parti qui ont consacré le Président Joseph Kabila, « Père de la démocratie », affirmant que c’est à travers lui que beaucoup de Congolais ont pu voter pour les dirigeants de leur choix.

Le gouverneur du Nord-Kivu a été élu pour cinq ans à la tête du Burec.

Dans son édito, Forum des As revient sur la série des attentats qui ont ensanglanté vendredi la ville de Paris.

« Impossible de nommer ce qui s’est passé vendredi dernier dans la capitale française. Sauf à accepter d’être en dessous de la réalité. Boucherie, massacre, carnage, horreur. Les attentats de Paris renvoient incontestablement à tout cela », lance l’éditorialiste.

Pour le journal, ces attaques apparemment coordonnées de vendredi dans une des villes phares du monde indiquent brutalement qu’aucun pays, aucune partie du monde n’est à l’abri du terrorisme.

Le quotidien parle du terrorisme comme d’un mal planétaire.

Au sujet des attaques de Paris, L’Avenir revient sur le message dressé par le chef de l’Etat congolais à son homologue français.

Dans un message de condoléances transmis à son homologue français, M. François Hollande, le Président de la RD Congo, Joseph Kabila Kabange se dit profondément choqué par la tragédie causée par les attentats terroristes du vendredi 13 novembre 2015 à Paris, mentionne le quotidien.

Selon le journal, le Chef de l’Etat congolais dit la solidarité des Institutions de la République et du peuple congolais, avec les Institutions et le peuple de France, dans la lutte contre le terrorisme et la barbarie que rien ne peut justifier. Il assure son homologue de la coopération de son Gouvernement sur cette question.