Kinshasa: reprise des cours à l’INBTP après une manifestation des étudiants

L’Institut des Bâtiments et des travaux Publiques( IBTP) à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les cours ont repris, mardi 17 novembre, à l’Institut national de bâtiments et travaux publics (INBTP), après une journée des manifestations des étudiants, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa. Cette reprise a été ordonnée par le ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique (ESURS), Théophile Mbemba Fundu.

Dans une interview accordée à Radio Okapi, le ministre Mbemba a invité le comité de gestion de l’INBTP à trouver une solution concertée avec la coordination estudiantine sur notamment la fixation des frais connexe à payer:

«Il y a eu un malentendu entre les étudiants et le comité de gestion parce que dans la suite, les étudiants ont eu des informations comme quoi le comité de gestion voulait faire un passage en force pour fixer ces frais et les imposer aux étudiants; alors qu’il n’en était pas le cas».

Pour Théophile Mbemba, le mécontentement des étudiants de l’INBTP était lié à leur délogement sur le site du campus.

«Je les ai reçus le même jour dans la soirée. On a harmonisé des vues en soulignant qu’il n’était pas question de fixer, de manière unilatérale, ces frais connexes. Il a été convenu qu’il n’y aura pas un franc congolais de plus ou un dollar de plus à rajouter par rapport à ce que les étudiants avaient déjà payé l’année passée», a ajouté le ministre de l’ESURS.

Il a également promis de trouver, dans le meilleur délai, des solutions au problème lié au logement des étudiants.

Lundi, des centaines d’étudiants de l’IINBTP étaient descendus dans les rues de Kinshasa pour protester contre la majoration des frais académiques et leur délogement qu’ils jugent illégal.

Pour exprimer leur mécontentement, ils avaient brûlé des pneus, dressé des barricades sur la voie publique, au point de perturber la circulation sur les avenues des Ecuries, de la Montagne et du Tourisme, dans la commune de Ngaliema.

Pour rétablir l’ordre sur la voie publique, la police nationale avait recouru aux gaz lacrymogène.​

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