Quelle priorité pour le bureau recomposé de la Ceni ?

De gauche à droite, Corneille Nangaa, président, Pierrette Mwenze, questeur, et Norbert Basengezi Katintima, vice-président de la commission électorale nationale indépendante(Ceni), ont prêté serment le 19/11/2015 devant les membres de la Cour constitutionnelle à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La commission électorale nationale indépendante (Ceni) est recomposée avec la prestation de serment jeudi dernier des trois nouveaux membres du bureau. Le président de cette institution, Corneille Nangaa a déclaré que la priorité de son institution est l’évaluation sans complaisance, du processus électoral ainsi que les consultations des parties prenantes avant de fixer les grandes orientations.

La communauté internationale, quelques quelques organisations de la société civile ainsi que l’opposition exigent la publication immédiate du calendrier électoral réaménagé. La majorité présidentielle quant à elle appelle plutôt la Ceni à éviter des décisions précipitées et irréalistes.

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Invité: Professeur Félicien Kabamba, membre du centre d’études politiques de l’université de Kinshasa.

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Thème du Mardi 24 novembre 2015.

Le  gouvernement provincial de la ville de Kinshasa affirme avoir des difficultés pour poursuivre les activités de la gestion des immondices dans la capitale après la fin du financement par l’Union européenne du programme PARAU, et réclame depuis lors l’appui du gouvernement central.

Pour  sa part, le gouvernement central dans un communiqué de presse publié le 19 novembre dernier indique que l’assainissement, la collecte et l’évacuation des immondices dans toutes les villes de la République relèvent des gouvernements provinciaux.

Cette  affaire relance le débat sur la question de transfert des compétences exclusives aux provinces et entités territoriales décentralisées.

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