Lubumbashi: un parti de la majorité s’oppose au changement de mode de scrutin

Des membres de la majorité présidentielle (MP) à l’occasion d’une déclaration politique le 18/09/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Mouvement National Congolais Lumumba (MNC/L) un parti membre de la majorité présidentielle n’approuve pas la démarche tendant à changer le mode de scrutin, comme l’a proposé le chef de l’état dans son discours annonçant la convocation du dialogue politique inclusif. Me Mutamba Framlo, président national de ce parti a exprimé ce point de vue dans une  déclaration politique faite vendredi 4 décembre à Lubumbashi.

« Dans le discours du président, on a parlé du suffrage universel indirect. A mon avis on ne peut pas parler de la modification de la Constitution, avant que les gens se réunissent, puisque les points à l’ordre du jour seront discutés par les gens qui seront au dialogue », avance le président du MNC/L..

Néanmoins, le MNC/L  va participer au dialogue convoqué par le Chef de l’Etat. Pour son président national, le dialogue demeure le seul cadre ou plusieurs questions portant sur la marche du pays doivent être discutées. « Dans chaque société il y a toujours des problèmes. Quand il y a des problèmes qui surgissent, il faut se rencontrer qu’on parle. Et comme Mandela l’a dit, on ne peut trouver de compromis qu’entre adversaires, pas entre amis », s’est justifié Me Mutamba Framlo.

Il plaide aussi pour l’élargissement des matières à traiter dans ce forum national. « Parler des élections, du calendrier, ne suffit pas, il y a beaucoup de problèmes récurrents : pourquoi nous allons quémander l’argent pour organiser les élections ?   Nous devons parler des problèmes de la souveraineté nationale »,a-t-il proposé.

Il à prendre part à ce dialogue convoqué par le président de la République. « Ceux qui refusent d’aller au dialogue ont tort car je ne peux pas concevoir qu’on parle de la violation des dispositions constitutionnelles  à venir. La  violation des dispositions constitutionnelles  relatives au mandat, se constatent à terme » a-t-il conclu.

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