Félix Tshisekedi à Luanda pour participer au sommet Etats-Unis-Afrique

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi participe ce lundi 23 juin à Luanda, en Angola, au 17ème sommet des affaires États-Unis-Afrique, rapporte la Présidence. Ce sommet se tient dans la capitale angolaise du 22 au 25 février.

Organisé par le Corporate Council on Africa (CCA), ce sommet de Luanda réunit plus de 1 500 délégués dont des Chefs d’Etat, des chefs de gouvernement et des ministres africains, de hauts fonctionnaires du gouvernement américain ainsi que des dirigeants d'entreprises américaines et africaines. 

 « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique », est le thème principal de ce rendez-vous d’affaires qui a lieu à la baie de Luanda, dans la côte de l’Atlantique.

 Au cours de ce « USA-Africa Business Summit », le Président de la République Félix- Antoine Tshisekedi fera un exposé, dans un panel spécifique, sur le corridor de Lobito, un projet soutenu par le gouvernement américain.

 Le Président Tshisekedi aura une série de rencontres bilatérales, avec notamment ses homologues et avec le Conseiller Principal du Président Donald Trump pour l’Afrique Massad Boulos.

Un espace privilégié d'investissement et de croissance

Le Président de la République d’Angola, João Lourenço, a déclaré que l'Afrique avait besoin de corridors logistiques plus fonctionnels et de règles communes facilitant la mobilité des capitaux, des biens et des personnes.

 S'exprimant lors de la séance d'ouverture du 17ème Sommet d'affaires États-Unis-Afrique, l'homme d'État angolais a dit que l'Afrique se présente comme un espace privilégié d'investissement et de croissance, après de profondes transformations économiques dans plusieurs régions africaines au cours de la dernière décennie.

« Pour concrétiser ce projet et assurer le développement économique et social de l'Afrique, le continent s'efforce d'obtenir, avec les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et d'autres institutions similaires, ainsi que les banques, des conditions de financement et de crédit plus équitables et plus favorables pour les investissements publics nécessaires dans les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, énergétiques et hydrauliques, ainsi que dans les technologies de l'information et de la communication », a-t-il souligné.