Le Bas-Uélé produit 40% de son potentiel agricole

Vente de désertes agricoles le long de la route Boma-Matadi en RDC. Ph Don John Bompengo

Le Bas-Uélé ne produit que 40% de son potentiel agricole, selon le Bureau diocésain de développement de cette province. Cette situation est notamment due au recours à l'agriculture artisanale.

Cette structure a confié, vendredi 8 janvier, à Radio Okapi que cette province fait la culture du riz, du maïs ou d’arachide mais qui ne sont consommés que localement.

"Tous les secteurs économiques de cette province notamment l’agriculture, la pêche, l’élevage, les mines, l’industrie et les échanges commerciaux sont en veilleuses", poursuit le Bureau diocésain de développement du Bas-Uelé.  

La pêche y est effectuée au niveau des rivières: Liguga, Dingila et Dembia. Mais faute de routes, une bonne partie de la production de cette pêche, notamment les poissons salés, pourrissent dans ces sites de production.

Environ 10% seulement de cette production atteignent les grands centres de consommation dont la cité de Buta, la ville d’Isiro (Haut-Uélé) et celle de Kisangani (La Tshopo).

Dans le Bas-Uelé, l’élevage n’est pratiqué que pour besoin de consommation locale.

Cette province est riche en minerais avec notamment des carrés d’or, à Bondo et une petite quantité de diamants, répartis dans tous ses six territoires. L’exploitation minière y est cependant artisanale.  

La province compte également plusieurs installations des usines de grenage des cotons abandonnés depuis 1990 à Likati, Dingila, Makongo, Bili et  Titulé. Des démarches sont en cours pour leur réouverture.

Depuis 2014, un opérateur économique du secteur distribue des semences améliorées des cotons  aux paysans dans la perspective de relancer la culture du coton dans la province.

Le Bas-Uélé n’a pas de bonnes routes de desserte agricole, ni d’eau potable.

Lire aussi sur radiookapi.net: