Le vice-président de « Notre beau pays » désavoue Tshibangu Kalala

De gauche à droite, Jean-Claude Katende de l'Asadho, Tshibangu Kalala de "Notre Beau Pays" et Mike Mukebayi, tous membres du Front Citoyen 2016. Radio Okapi/Ph. Innocent Olenga

Le vice-président national de « Notre beau pays », Ambroise Kamukuny, désapprouve la décision du président de ce parti politique, Tshibangu Kalala, qui a annoncé le mercredi 20 janvier dernier que cette formation politique avait quitté la Majorité présidentielle et rejoint le Front citoyen 2016.

Cette plateforme regroupe des organisations de la société civile et certains partis politiques de l’opposition qui militent pour le respect de la constitution et l’alternance en 2016.

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Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 22 janvier à Kananga, Ambroise Kamukuny a déclaré que cette décision n’engageait que Tshibangu Kalala.

« Bien que président statutaire du parti, le professeur Tshibangu Kalala n’avait aucun droit de présider une quelconque réunion constitué par ses propres frères, sœurs, amis et connaissances afin de prendre position au nom du parti », a-t-il affirmé.

Le vice-président de « Notre beau pays » qui est également commissaire spécial adjoint du Kasaï-Central a confirmé l’appartenance de son parti à la Majorité présidentielle. Il a également appelé les autres membres du parti à prendre part un congrès qui sera bientôt convoqué, rejetant celui organisé par Me Tshibangu Kalala.

« En se référant à nos statuts, le congrès est constitué par les membres fondateurs du parti. Nous sommes vingt. De tous ces membres, plus d’une dizaine n’a jamais été informée de la tenue d’un quelconque congrès ordinaire », a soutenu Ambroise Kamukuny.

En outre, il a estimé que la position de Tshibangu Kalala est consécutive à ses démêlés judiciaires.

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Me Tshibangu Kalala a été incarcéré entre septembre et novembre 2015 à la prison de Makala à Kinshasa. Il était poursuivi pour rétention illicite des documents relatifs au litige entre la RDC et l'Ouganda devant la Cour internationale de justice (CIJ) en 2005. Il était l’avocat de la RDC dans ce litige.

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