RDC: le MSR fustige l'agrément d’un nouveau parti politique portant sa dénomination

Des partisans du MSR, parti politique de la RD Congo le 15/04/2013 au palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Mouvement social pour le renouveau (MSR) de Pierre Lumbi, exclu de la majorité présidentielle, fustige l’arrêté du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur du 23 janvier, portant enregistrement d’un nouveau parti politique dénommé «Mouvement social pour le renouveau».

Le porte-parole de ce parti de l'opposition, Laurent-Simon Ikenge a exprimé cette indignation, dans un entretien accordé lundi 25 janvier, à Radio Okapi.

Ce cadre du MSR qualifie l’acte du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur d'un « acharnement politique du camp adverse ».

Vous pouvez lire cet arrêté en cliquant ici.

Laurent-Simon Ikenge fait savoir que le MSR existe depuis 2006 et n’a jamais été dissout pour qu’on enregistre un nouveau parti avec la même dénomination:

«Le MSR est devenu parti politique en février 2006 et nous avons été enregistrés. Le ministère de l’Intérieur a transmis la liste de partis agréés et reconnu à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et nous avons été autorisés à participer à toutes les échéances électorales qui ont eu lieu jusqu’ici dans notre pays».

Il a par ailleurs indiqué que le MSR compte environ quarante-deux députés provinciaux, plus de trente députés nationaux et plus de six sénateurs.

«Comment va-t-on nous dire aujourd’hui qu’on a jamais existé et comment sommes-nous arrivés à avoir ces élus-là», s’est interrogé Laurent-Simon Ikenge.

Le MSR fait partie du G7, un regroupement politique créé en septembre dernier, après avoir adressé une lettre ouverte articulée en 23 points au Président de la République, Joseph Kabila.

Cette plate-forme demandait le respect «absolu de la constitution », sur les échéances électorales prévues entre 2015 et 2016, estimant que face aux contraintes financières, les élections locales- jamais organisées dans le pays- devaient être reportées au profit de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et des provinciales.

Tous les partis signataires de cette lettre avaient été exclus de la Majorité présidentielle.​

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