RDC : le gouvernement dispose bien d’une politique d’emploi, selon Willy Makiashi

Allocution de Willy Makiashi, vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale à Kinshasa, le 01/05/2015 lors de la célébration de la fête du travail. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Il existe une politique d’emploi du gouvernement en faveur des jeunes, a affirmé mercredi 24 février, le Vice-Premier ministre congolais en charge de l’Emploi, Willy Makiashi, à l’ouverture de la Conférence internationale sur l’investissement privé dans la région des Grands Lacs. Willy Makiashi a annoncé le lancement du premier pallier pour la formation des jeunes en début du mois de mars 2016.

Cette formation se fera à travers les entreprises pour une période de six mois de stage professionnels en faveur des jeunes diplômés.

«Nous avons reçu pour cela 10 millions de dollars de la Banque africaine de développement», a indiqué Willy Makiashi.

A l’ouverture de la conférence internationale sur l’investissement privé, le chef de l’Etat Joseph Kabila a prôné la création d’emplois. Pour sa part, le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déploré le contraste qu’il y a entre diverses potentialités de la Région et la pauvreté des populations sans emploi.

Opportunités

Présent à la cérémonie, le ministre de l’Economie, Bahati Lukwebo, a aussi reconnu que « les opportunités qu’offre la RDC aux investisseurs sont multiples ».

Il a indiqué que la RDC dispose d’un potentiel de 100 000 mégawats d’énergie qui peut servir toute l’Afrique et le Moyen Orient, 3 quarts de la forêt africaine et 80 millions d’hectares de terres arables.

De son côté, le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), Albert Yuma, dresse une liste de 7 défis à relever pour atteindre une croissance économique stable.

Il cite notamment le maintien de la sécurité qui constitue l’indispensable soubassement de toute activité économique, le désenclavement géographique par le développement d’un réseau routier et ferroviaire régional, qui permettra aux entreprises d’atteindre, tout autant les façades Est et Ouest du continent.

Selon la Fec, le secteur privé congolais adhère à l’ambitieux programme d’intégration régionale. Mais Albert Yuma précise que le moyen de l’atteindre, reste d’offrir aux privés les outils de leur politique de développement.​

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