Un des candidats gouverneurs dans la province du Tanganyika, Christian Mwando, dénonce le mauvais traitement dont il a été victime de la part «des éléments de la Police et de la Garde républicaine.» Les faits se sont passés vendredi 11 mars à son arrivée à Kalemie. «La police était là pour sécuriser le candidat et non pour l’agresser», affirment de leur côté les autorités policières.
Lors d’un point de presse en sa résidence à Kalemie, le coordonnateur interfédéral de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef) dans l’ex-Katanga, Christian Mwando, a déclaré :
« Même mon véhicule qui devait venir me chercher n’a pas eu accès à l’aéroport. Donc, j’ai dû profiter du véhicule d’un député qui était à l’aéroport pour arriver en ville.»
Arrivé au centre-ville de Kalemie, Christian Mwando a préféré aller «juste saluer» certains de ses partisans qui l’attendaient au siège de son parti politique, membre de la plate-forme G7.
«Malheureusement, arrivé au niveau de ma résidence, la police m’a refusé de pouvoir continuer jusqu’au centre de Kalemie. Et j’ai dû aller à pied. Malheureusement, au niveau du pont Lukuga, nous avons vu arriver la police en grand nombre, nous avons vu arriver la Garde présidentielle, qui a brutalisé les personnes avec qui j’étais et qui m’accompagnaient», a-t-il poursuivi.
Ces incidents ont fait des blessés parmi ses sympathisants venus l’accueillir, a indiqué Christian Mwando, sans autres précisions.
Contacté par Radio Okapi alors qu’il était en dehors de Kalemie, le commissaire divisionnaire de la PNC/Tanganyika, le général Jean Yav Mukaya, a indiqué que «la police était là pour sécuriser le candidat et non pour l’agresser». Et pour étayer ses propos, le général Yav Mukaya a demandé à quiconque voulait en avoir le cœur net de se rendre à la résidence du candidat Christian Mwando pour constater la présence de la police.