Les Etats du Bassin du Congo appelés à assurer la survie des populations locales

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Le directeur de la communication de l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon, Omer Ntougou, recommande aux pays du Bassin du Congo d’assurer les droits de survie des populations locales. «L’animal qui doit être le plus protégé sur terre, c’est l’homme», a-t-il insisté au cours d’une réunion des Etats du Bassin du Congo début avril à Kinshasa.

Omer Ntougou est d’avis que ces pays devraient premièrement assurer les droits de survie des populations locales, avant de penser à la protection des espèces protégées des parcs nationaux:

«On pense à tort que nos populations qui vivent de substances font du braconnage. Quand vous allez chasser pour la survie, ce n’est pas du braconnage. Si le pays dans lequel vous vivez n’a pas mis d’alternative pour que vous puissiez vivre autrement, ce n’est pas du braconnage. La plupart de nos législation sous régionales protègent le droit de survie des populations locales. Il faut qu’on commence par expliquer que l’animal qui doit être le plus protégé sur terre, c’est l’homme. Une fois qu’on a garanti son droit à la survie, on pourra garantir toutes les autres vies.»

Le directeur de la communication de l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon a toutefois reconnu que les parcs nationaux de la sous-région faisaient face aux braconniers.

Omer Ntougou a notamment cité le cas de grands mammifères tels que les éléphants qui sont abattus par de grands braconniers; alors que les buffles, les antilopes et les singes sont tués par les populations riveraines pour leur survie.

Il a par ailleurs signalé qu’au Gabon, les comités consultatifs de gestion des parcs nationaux sont sous gestion des populations autochtones.

Les Etats du Bassin du Congo sont: l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la RDC et le Rwanda.

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