RDC: la police disperse les partisans de Katumbi devant le Palais de justice de Lubumbashi

Drapeau de la RDC sur le cou, Moïse Katumbi entouré de ses partisans sur la route vers le Palais de la Justice de Lubumbashi. Ph. Droits tiers.

La police a dispersé mercredi 11 mai plusieurs habitants de Lubumbashi qui ont accompagné Moïse Katumbi au Palais de la justice où l’opposant, candidat à la prochaine élection présidentielle, est entendu pour la deuxième fois par le Parquet général sur des accusations de recrutement présumé de mercenaires.

Moïse Katumbi s’est présenté dans la matinée au Parquet où un important dispositif policier a été déployé.

Drapeau de la RDC autour du cou, il était accompagné des membres de sa famille et de certains opposants comme Jean-Claude Vuemba, Christophe Lutundula, Dany Banza, José Endundo et Kyungu wa Kumwanza.

Ses sympathisants qui l’ont également accompagné scandaient des slogans à sa gloire.

Arrivé au pied des marches du Palais de la justice, M. Katumbi s’est séparé de ses accompagnateurs. Une bousculade s’en est suivie. Dans la foulée, la police a lancé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et procédé à quelques arrestations. 

Présent au Parquet, le chef provincial de la police, général Jean-Bosco Galenga, condamne « ce dérapage » et demande l’arrestation des policiers qui ont lancé des gaz lacrymogène.  

Par ailleurs, toutes les activités commerciales sont paralysées au centre-ville de Lubumbashi. Les voies d’accès au Palais de la justice sont bloquées. Le passage des passants et des véhicules est interdit.

Moïse Katumbi est entendu pour la deuxième fois ce mercredi. Le lundi, il avait déjà été auditionné. Le Parquet l’entend au sujet des accusations de recrutement présumé des mercenaires. Des accusations qu’il rejette.

A (re)Lire: RDC: candidat déclaré à la présidentielle, Katumbi devant la justice ce lundi

Président du club de football de Mazembe, l’homme d’affaires qui a quitté la majorité au pouvoir l’année passée s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle prévue à la fin de cette année.

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