A l’occasion du début du sixième sommet des Chefs d’Etat et des gouvernements de la Conférence internationale sur la région des Grands-Lacs (CIRGL) ce mardi 14 juin à Luanda (Angola), le Centre d’étude pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme (CEPADHO) demande aux dirigeants de la région de se pencher sur la question des rebelles ougandais des ADF.
Cette organisation de la société civile du Nord-Kivu évoque une « menace terroriste » des ADF qui risque de traverser les frontières.
Ces rebelles ougandais sont accusés d’être responsables de plusieurs massacres des populations civiles au Nord-Kivu.
« Nous sommes en train de redouter les risques que cette menace puisse embraser la région au cas où une synergie régionale et internationale traîne à être développée en vue d’éradiquer définitivement ces ADF. Au regard de tout ce qui s’observe comme bilan, près de mille personnes tuées, plusieurs centaines de personnes kidnappées et des milliers de familles déplacées, si cette menace arrive à traverser nos frontières, le risque sera grand », a déclaré Omar Kavota, coordonnateur et directeur exécutif du CEPADHO.
Au cours de ce sixième sommet des Chefs d’Etat et des gouvernements de la CIRGL, il sera notamment question de l’accélération « de la mise en œuvre effective du pacte et des protocoles pour une meilleure démocratie et stabilité dans la région des Grands-Lacs ».
M. Kavota demande également aux dirigeants des Grands-Lacs de se pencher sur le dossier des ex-rebelles du M23 et la question de la gestion des réfugiés dans la région.
Le sixième sommet des Chefs d’Etat et des gouvernements de la CIRGL examinera aussi les candidatures au poste de secrétaire exécutif de l’organisation, en remplacement d’Alphonse Ntumba Luaba, dont le mandat arrive à terme.
Le dernier sommet ordinaire de la CIRGL s’est tenu à Luanda le 15 janvier 2014.
