Nord-Kivu: situation sécuritaire volatile dans plusieurs localités de Rutshuru

Des déplacés fuyant la cité de Rutshuru-centre après sa chute entre les mains des rebelles du M23, le 8 Juillet 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti

La situation sécuritaire reste volatile dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, six jours après les Nyatura coalisés aux FDLR ont tué quatre personnes et incendié trente maisons, à Bwalanda (Nord-Kivu).

La MONUSCO et le gouvernement provincial du Nord-Kivu l’ont constaté, vendredi 29 juillet, à l’issue d’une mission conjointe dans la contrée.

Dans les localités de Bwalanda, Kikuku, Mutanda, Kilima, Katolo et Kashalira, la majorité des populations ont abandonné leurs habitations alors qu’à Kibirizi et Nyanzale, toutes les activités économiques sont paralysées.

«La situation sécuritaire bien qu’apparemment calme mais reste volatile», a indiqué l’administrateur du territoire de Rutshuru, Justin Mukanya.

Le président du conseil des jeunes de la chefferie de Bwito, Muhindo Kolinzo Sem a attribué cette insécurité au faible effectif militaire dans les principales agglomérations de cette contrée.

Le nombre réduit de militaire favorise également la prolifération des milices dans la région.

A l’issue de cette mission conjointe, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa a annoncé une série de mesure pour combattre cette insécurité:

«Les chefs de groupements vont être redéployés aux chefs-lieux de leurs entités. Au niveau du gouvernement [provincial], nous allons faire une évaluation afin que nous puissions subvenir aux besoins des populations».

Le commandant des opérations Sokola 2, général Bruno Mandefu, demande à la population de la chefferie de Bwito, en territoire de Rutshuru d’éviter l’intoxication et la division à connotation ethnique.

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