Les FARDC et les policiers, qui contrôlent depuis mercredi 10 août soir la ville de Tshimbulu (Kasaï Central), demandent à la population de vaquer librement à ses occupations, rapportent les sources locales. Les policiers du groupe mobile d’intervention notamment sensibilisent les populations et les invitent au calme, renseigne la société civile locale.
Des sources concordantes indiquent qu’avant d’atteindre Tshimbulu, les militaires se sont affrontés aux miliciens dans la périphérie de la mission catholique Tshikula. Mais le bilan de ces combats n’est toujours pas connu.
Les ONG de défense de droits de l’homme ne sont pas unanimes lorsqu’on évoque le sort du chef Kamuina N’sapu. Certaines renseignent qu’il a pris le large, alors que d’autres, indiquent qu’il est toujours dans sa chefferie.
Selon l’ONG Journaliste en danger (JED), le journaliste Fabrice Mfwamba qui était intervenu sur Radio Okapi pour témoigner à propos de l’entrée des forces de l’ordre à Tshimbulu, est menacé de mort par le chef des milices.
Les députés nationaux, originaires du Kasaï consultent les différentes couches de la population à Kananga, capitale de cette province, pour parvenir à la consolidation de la paix et de la cohabitation pacifique à Tshimbulu. A cette fin, les membres de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo sont attendus aussi jeudi 11 août dans cette ville.
