La Prospérité : «Non à la violence en RDC : des appels à la paix se multiplient !»

Des appels pour préserver la paix en RDC se multiplient à l’approche de la date du 19 décembre qui correspond à la fin de mandat du président Kabila, selon la constitution. Les journaux parus vendredi 25 novembre à Kinshasa en font largement échos.
 
L’église catholique a demandé dimanche dernier aux acteurs politiques et sociaux congolais de transcender leurs divergences pour privilégier la voie de la paix à l’approche des fêtes de fin d’année qui coïncident également à la fin des échéances constitutionnelles du mandat du président Joseph Kabila, rapporte La Prospérité.
 
Bien après, poursuit le quotidien, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont lancé des messages dans ce sens.
 
S’appuyant sur ces appels répétés de la communauté internationale en faveur la paix, le journal qui estime que l’arène politique congolaise est loin de se plier à l’idéal de la paix, plaide pour que le discours du politique congolais prône en cette période seulement des échanges constructifs en vue d’un atterrissage en douceur de l’année 2016.
 
Un autre message pour la paix est celui lancé mercredi dernier par les 15 membres du conseil de sécurité de l’ONU qui étaient en visite la semaine écoulée en RDC. D’après Le Potentiel, les 15 ambassadeurs permanents à l’ONU ont dans leur rapport présenté mercredi dernier à New-York, encouragé les acteurs politiques congolais à trouver un consensus dans la résolution de la crise en vue d’une transition pacifique. Pour cela, poursuit le quotidien, ils ont encouragé les parties à prendre les mesures de confiance qui s’imposent telles que la levée des poursuites judiciaires à des fins politiques et la libération des prisonniers politiques.
 
Cependant, fait remarquer le journal, depuis la conclusion de l’accord de la cité de l’Union africaine, le pouvoir de Kinshasa n’a plus continué à prendre des mesures de confiance.
 
Ce que fait remarquer d’ailleurs l’ONG la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) dans un point de presse tenu jeudi à Kinshasa. D’après Le Phare, l’ONG a invité le président Joseph Kabila à sauvegarder son héritage politique. Et cet héritage, a précisé le directeur exécutif  de cette ONG, c’est notamment  la stabilité, rapporte le journal.
 
A en croire la VSV, Joseph Kabila est en train de remettre lui-même cet héritage en question à travers entre autres, la répression des manifestations publiques et des mesures de restriction des libertés.
 
Pour rechercher la paix, la VSV demande au chef de l’Etat de chercher un large consensus autour de l’Accord politique issu du dialogue pour n’avoir pas pu organiser les élections dans le délai constitutionnel, plaide le directeur exécutif de cette ONG.
 
Forum des As de son côté s’adresse aux force politiques et sociales qui prévoient des manifestations en décembre et prévient en manchette : « Gare à la violence ». Le quotidien renseigne sans les nommer que des organisations, des forces politiques et sociales pas très reconnues par la loi, s’activeraient à projeter des manifestations populaires de grande envergure aussi bien à Kinshasa, que dans les autres grandes villes du pays le 19 décembre 2016 pour réclamer le respect de la constitution, qui limite le second et dernier mandat du président kabila à cette échéance.

Cependant, souligne le confrère, une manifestation publique n’est réputée démocratique que lorsqu’elle ne rime pas avec la violence. C’est pourtant la violence qui caractérise la plupart  des manifestations publiques d’envergure en RDC, soutient le quotidien en rappelant les émeutes de septembre dernier.
 
Pour le quotidien le seul combat qui vaille est celui de rechercher plus d’inclusion pour une transition sans heurts.
 
Et aux dernières nouvelles, des personnalités du Rassemblement et non des moindres demanderaient à faire partie du gouvernement d’union nationale, révèle de son côté L’Avenir, sans révéler leurs identités. A en croire le quotidien, Samy Badibanga ne  leur ferme pas la porte des concertations. Le journal craint seulement que cela ait une incidence sur le timing du nouveau premier ministre quant à la formation de son gouvernement.  
 
Au sujet de ce futur gouvernement, le quotidien fait savoir qu’il sera composé de 52 ministres dans une équipe hiérarchisée à la manière des régimes républicains modernes, à savoir Vice-premier ministre, ministre d’Etat , ministre, ministre délégué et  vice-ministre.
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