Tous les professionnels de santé de la province du Sud-Ubangi observent depuis jeudi 29 décembre un arrêt total de travail à l’appel de leurs syndicats. Le service minimum instauré depuis lundi dans certains hôpitaux, en attendant la suite des discussions avec le gouvernement provincial, a été supprimé.
D’après l’intersyndicale de cette catégorie du personnel soignant, les négociations avec le gouvernement provincial ont échoué. Ces agents réclament le paiement des primes de risque du mois de novembre.
Sur terrain, aucun infirmier, agent administratif ou personnel d’appoint n’est présent à l’hôpital général de référence de Gemena. Même scénario à travers les autres hôpitaux et centres de santé publics du Sud-Ubangi, a renseigné l’inter syndical des professionnels de santé non-médecins du Sud-Ubangi.
Le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Gemena appelle les autorités à apporter rapidement une solution à cette grève, renseignant que faute d’infirmiers, la vingtaine de médecins que compte son établissement cumulent des taches pour assurer la prise en charge des malades avec risque de fatigue.
Il craint également qu’à cause du déficit du personnel soignant et donc de la baisse de la qualité de prise en charge, les malades se tournent vers «les médecins charlatans».
C'est depuis lundi 26 decembre que les professionnels de santé du Sud-Ubangi ont entammé un mouvement de grève.
