Dialogue inclusif: la répartition des ministères divise le Rassemblement et la Majorité

Relancés mercredi 18 janvier au Centre interdiocésain (Kinshasa), les travaux sur l’arrangement particulier n’ont pas connu d’avancées significatives. A la base, les non-signataires et les signataires de l’accord du 18 octobre ne s’accordent pas sur la répartition des postes ministériels.

Le Rassemblement estime que la répartition des ministères au prochain gouvernement devait se faire entre les signataires et les non-signataires de l’accord de la Cité de l’Union africaine (UA).

«Nous sommes ici entre deux parties prenantes. Ceux qui ont signé à la Cité de l’Union africaine et ceux qui n’ont pas signé. Eux, ils ont des composantes là-bas. Ils ont la majorité, l’opposition républicaine, l’opposition signataire et la société civile. Les non-signataires ont le Rassemblement, le Front pour le respect de la constitution et la société civile. Revenir aujourd’hui pour dire cette configuration n’est plus bonne, revenons à une configuration classique, c’est-à-dire Majorité, opposition et société, nous disons non. Vous remettez en cause l’accord, on ne peut pas accepter», a souligné Valentin Mubake.

De son côté, la Majorité présidentielle (MP) pense que la répartition des postes devra se faire sur base d’une configuration classique des composantes (Majorité, Rassemblement et Société civile).

Membre de la Majorité, Florentin Mokonda Bonza est d’avis que ni le Rassemblement, ni la Majorité présidentielle ne peut prétendre se tailler la part de lion au sein du gouvernement de transition.

«De toutes les façons le Rassemblement n’a pas gagné les élections et il n’a pas le droit de tout avoir. Le gouvernement, lui, n’a pas organisé les élections, il n’a pas le droit de tout avoir. On ne peut pas couper la poire en deux. Nous devons tous essayer de nous retrouver ensemble pour gérer et organiser les élections demain», a-t-il recommandé.

A (re) Lire: Accord inclusif: la CENCO sollicite l’implication de la communauté internationale

Selon la CENCO, la commission gouvernance doit continuer à parfaire son rapport alors que la plénière continue d’examiner le rapport de la commission de la mise en place du conseil national de suivi de l’accord.​

Pour rappel, les participants étaient d’abord divisés sur le nombre de ministères du prochain gouvernement avant de se partager sur la répartition des ministères de souveraineté.

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