Au lendemain de l’annonce de la fin de la médiation des évêques de la CENCO dans les discussions entre le pouvoir et l’opposition, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, abbé Nshole évoque « une grande déception ».
Après plusieurs semaines de discussions, les représentants de la majorité et de l’opposition n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur les modalités de mise en œuvre de l’accord signé le 31 décembre 2016 pour la cogestion de la transition qui doit aboutir à l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin de cette année.
« C’est une grande déception pour la CENCO dans la mesure où c’est la voie indiquée pour sortir de la crise. Et comme vous le constatez, ce sont les acteurs politiques qui en sont les responsables. Les évêques ont donné le meilleur d’eux-mêmes. On a obtenu l’accord sur beaucoup de choses. C’est dommage qu’on ne conclue pas parce que les uns et les autres se cabrent », regrette l’abbé Nshole.
Pour lui, l’accord du 31 décembre « reste l’unique feuille de route réaliste pour sortir le pays de la crise ».
Il insiste sur le rôle du chef de l’Etat pour l’application de cet accord. « Le président de la République est le garant de la nation », insiste-t-il.
Sans en dire davantage, l’abbé Nshole indique que malgré la fin de leur mission de bons offices, les évêques vont « continuer leur mission prophétique ».