Bondo : des prévenus sont privés de leurs droits, selon la société civile

La société civile Forces vives du territoire de Bondo dans le Bas-Uele fait état de la détention depuis près de trois mois de quinze personnes dont un mineur poursuivies pour incendies et meurtres au cachot du commissariat de la police locale.
 
D’après le président de cette organisation, les quinze prévenus ne jouissent pas des droits des détenus garantis par les lois congolaises depuis leur interpellation. Ils n’ont jamais été présentés devant un juge pour être entendus depuis leur interpellation, fait-il savoir. Ils n’ont pas non plus droit à une douche et le commissariat n’assure que rarement leur alimentation, souligne la même source.
 
Radio Okapi n’a pas pu joindre le commandant du commissariat de la police de Bondo.  Le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Buta dont dépend ce commissariat a cependant souligné la nécessité de renforcer les effectifs des magistrats pour accélérer les procédures judiciaires et désengorger les cachots des commissariats de la police.

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