Goma: 8 ex-rebelles sud-soudanais rapatriés

Huit ex-rebelles sud-soudanais ont été rapatriés entre vendredi et dimanche 16 avril. Cette opération a marqué le début d’un processus de rapatriement de ces ex-rebelles, cantonnés depuis septembre 2016 au camp DDRRR de la MONUSCO, à Munigi (Nord-Kivu).

Le rapatriement de ces ex-rebelles a été supervisé par une mission tripartite composée des représentants de la MONUSCO, du gouvernement congolais et du gouvernement sud-soudanais.

«Après six mois de cantonnement en RDC, nous sommes contents de retourner dans notre pays. Le Sud-Soudan est notre pays et nous rentrons, parce que notre sécurité y est garantie», a déclaré l’un de ces ex-rebelles à Goma.  

D’autres ex-rebelles disent ne pas être assurés de leur sécurité au Soudan du Sud et choisissent d’aller dans d’autres pays d’asile.  

«D’autres font des choix, ils rentrent au Sud-soudan ou ils trouvent asile dans un autre pays de leur choix. Notre gouvernement est prêt pour recevoir tout celui qui dépose l’arme. Nous lui rassurons un bon accueil au pays pour la reconstruction de notre nation. Nous sommes fatigués de la guerre. Il est maintenant [arrivé] le temps de paix», a souligné l’ambassadrice du Soudan du Sud en RDC, Beatrice Wani Noah.  

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De son côté, le vice-ministre congolais de la Défense, Corneille Masuasua a affirmé que ce rapatriement sera progressif.

«Dans le droit international, en matière des conflits, on ne peut pas extrader quelqu’un de force dans son pays. C’est quelqu’un exprime sa volonté à pouvoir rentrer qu’il parte. Le travail a commencé», a-t-il souligné.  

Pour sa part, le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly, a salué le début de cette opération de rapatriement :  

«C’est une première étape pour que tout le monde rentre chez lui. C’est une étape positive pour la paix au Sud-Soudan. C’est aussi important pour le Congo qui a besoin de voir la paix dans sa frontière avec le Sud-Soudan».

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