Au Bas-Uele, les enseignants se muent en agents électoraux

Au Bas-Uele, des enseignants ont abandonné les écoles pour se muer en agents électoraux dans des centres d’enrôlement de la CENI à la recherche du gain.

Un reporter de Radio Okapi l’a constaté, samedi 6 mai, à Buta, chef-lieu du Bas-Uele.

Cette situation paralyse le bon fonctionnement des écoles pendant ces moments des épreuves préliminaires de l’examen d’Etat.

Dans chaque école visitée, plus de la moitié d’enseignants sont absents, voire même certains chefs d’établissements scolaires.

Les parents de la région se sont sérieusement plaints:

«Très grande est notre émotion, nous en tant que parent. Il se constate actuellement que tous les enseignants ont abandonné de dispenser les cours et se trouvent dans le circuit de la CENI ». 

Pour pallier à cette situation, le directeur provincial de l’EPSP au Bas-Uélé, Lokoka Zakombo propose ses pistes de solutions :

'Partout où se trouve les directeurs scolaires ou les préfets, ils doivent laisser un intérimaire. Pour les enseignants, là où se trouvent une classe parallèle, un enseignant doit rester pour regrouper les deux classes. Des coins où il n’y a pas de classes parallèles, il y aura des problèmes".

Pour la CENI, l’offre d’engagement des agents électoraux était ouverte à toutes les catégories sociales et professionnelles. Les enseignants étaient libres de faire leur choix.

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