Le nouveau code de la famille congolais peine à être vulgarisé

 

Pour harmoniser les dispositions discriminatoires contenues dans l’ancien Code de la famille par rapport aux instruments juridiques internationaux, régionaux et sous-régionaux ratifiés par la RDC, huit grandes innovations ont été adoptées par le parlement congolais dans le nouveau Code de la famille.

Elles portent sur:

-la suppression de l’autorisation maritale ; l’obligation faite aux époux de s’accorder pour tous les actes juridiques dans lesquels ils s’obligent individuellement ou collectivement ; la liberté de la partie lésée de saisir le tribunal pour les départager ; l’attribution du nom de l’enfant en commun accord des époux ; la liberté des deux conjoints de choisir le lieu de résidence du ménage dans l’intérêt de tous ; la considération du caractère injurieux de deux époux en cas d’adultère ; l’émancipation judicaire du mineur en cas des actes précis et sa révocation si nécessaire auprès de l’officier de l’Etat civil et la liberté de chaque conjoint, sans préjudice de l’application de la théorie du mandat domestique sous le concours de ce dernier.

Ces innovations contenues dans la Loi n° 16/008 du 15 juillet 2016 modifient et complètent  la  Loi n°87-010 du 1er août 1987 portant Code de la Famille.

Quels sont les avantages de ce nouveau code de la famille? Et pourquoi sa vulgarisation piétine? Moitié-moitié qui touche aux questions liées au genre, au développement individuel, aux  interactions homme-femme dans la société en parle avec Honorine Christine Bokashanga expert en genre, coordonatrice des femmes chretiennes juristes du Congo . 

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