Le député Clément Kanku a réagi mardi 23 mai à la publication par le quotidien New York Times d’un enregistrement sur sa possible implication dans les exactions en cours dans le Kasaï. Il affirme être «consterné par ces allégations d’implication dans des actions criminelles», qu’il réfute totalement.
«Je ne laisserai personne, par quelques artifices que ce soit, salir ni mon image ni la mémoire de ces nombreuses victimes qui attendent réparation. Je suis convaincu que toute la lumière sera faite dans cette affaire et que justice sera rendue aux nombreuses victimes d’exactions abominables dans le Kasaï, y compris les deux experts des Nations unies», affirme Clément Kanku, dans une brève déclaration à la presse à son domicile.
Sa première conférence de presse prévue plutôt dans la journée dans un restaurant du centre-ville de Kinshasa a été empêchée par la police, selon des témoins.
Le député a cependant refusé de répondre aux questions des journalistes, laissant à son avocat, Aimé Kilolo, le soin de le compléter.
Réagissant à une question relative à l’authenticité de l’enregistrement vidéo suspectant son client, Me Kilolo a déclaré:
«Ce serait prématuré de confirmer l’authenticité d’un tel enregistrement dont il résulte que le nom de l’honorable Kanku n’est pas explicitement cité. Nous laissons d’abord les enquêtes suivre leurs cours. Le plus important aujourd’hui, ce que le député Kanku est concerné par les affirmations d’implication.»
