La LUCHA redoute l’éclatement des violences dans la Tshopo

Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) se dit scandalisée de voir l’Assemblée provinciale de la Tshopo être muselée depuis le 6 mai dernier, date à laquelle une motion de défiance a été déposée au secrétariat de cet organe délibérant contre le gouverneur de province, Jean Ilongo Tokole.

Dans une déclaration faite devant la presse vendredi 3 juin au siège du Groupe Lotus à Kisangani, la LUCHA dit redouter l’éclatement des violences et appelle le gouverneur de province ainsi que les autorités de Kinshasa à assumer leurs responsabilités.

Ce mouvement pro-démocratie estime que l’Assemblée provinciale de la Tshopo ne doit pas «être empêchée de statuer sur les matières lui conférées par la loi», en l’occurrence le contrôle parlementaire.

«La LUCHA désapprouve des méthodes militaires et indignes d’un autre temps dans un pays qui s’appelle ‘République démocratique’. La LUCHA dénonce un déni grave de démocratie et s’étonne du silence observé jusque-là par le pouvoir central, censé veiller au bon fonctionnement des institutions provinciales», a déclaré Andi Djuma, porte-parole de LUCHA dans la province de la Tshopo.

La suite de sa déclaration ici:

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Initiée par cinq députés provinciaux, la motion de défiance contre le gouverneur de la Tshopo a été déposée samedi 6 mai au bureau de l’Assemblée provinciale. Les signataires accusent M. Tokole de «mauvaise gestion» de la province.

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