La coordination des personnes vivant avec handicap (PVH) dans la province de la Tshopo dénonce la «discrimination» dont elles sont victimes lors de l’opération de l’enrôlement des électeurs à Kisangani.
«Pour les handicapés physiques par exemple, l’accessibilité aux bureaux n’a pas été prise en compte», déplore leur président, Jacques Yaetema, au terme de leur assemblée générale.
«On n’a pas constaté des rampes devant les bureaux. On n’a pas vu la chaise roulante au bureau de vote. Pour les sourds, on n’a pas vu les interprètes pour leur faciliter la tâche afin de bien donner leurs identités. Et pour les aveugles, il n’y a avait pas la présence de guide», a regretté M. Yaetema.
D’après lui, le manque de moyens facilitant l’accès des PVH aux bureaux a négativement affecté l’enrôlement de cette catégorie de personnes à Kisangani.
Sur les 20 000 PVH en âge de voter répertoriés, seuls 15 000 environ ont pu obtenir «dans la difficulté» la carte d’électeurs, a fait remarquer le président de la coordination des personnes handicapées de la Tshopo.
Jacques Yaetema invite la commission électorale à corriger «ces formes de discrimination» aux prochaines élections prochaines en vue de promouvoir l’intégration des PVH dans le processus électoral.
Le secrétariat exécutif de la CENI dans la Tshopo dit «avoir pris bonne note» de cet appel de la coordination provinciale de PVH.
