RDC : l’Union européenne suspend l’émission de visa sur les passeports semi-biométriques congolais

La Délégation de l'Union européenne(UE) et les ambassades des pays membres de l'espace Schengen présents en RDC suspendent l’émission de vignettes visa sur les passeports semi-biométriques congolais, indique un communiqué de cette organisation en RDC, publié vendredi 29 septembre.

« Cette mesure est imposée par la durée de validité du passeport : un visa ne peut être émis que sur un passeport disposant au moins de trois mois de validité ; les passeports semi-biométriques de RDC voyant leur validité expirer désormais le 16 octobre prochain, toute émission de visa sur ces passeports devient impossible légalement », explique le communiqué.

Naturellement, poursuit le document, les visas déjà émis sur ces mêmes passeports resteront pleinement valides du point de vue de la législation européenne s’ils sont accompagnés d’un titre de voyage en cours de validité.

Selon ce communiqué, les passeports semi-biométriques congolais ont toujours été acceptés en espace Schengen, tout comme les passeports biométriques depuis la fin 2015.

Il n’y a jamais eu de remise en cause, pour quelque raison que ce soit, de la validité d’un passeport congolais, sauf naturellement, quand il était établi qu’il était frauduleux ou contrefait.

Pour l’Union européenne, cette mesure est motivée par la décision du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale de RDC de retirer de la circulation, à dater du 16 octobre 2017, les passeports semi-biométriques.

La Délégation de l'Union européenne et les ambassades des pays membres de l'espace Schengen présents en RDC regrettent les inconvénients qui pourraient en découler pour les demandeurs de visa congolais. Mais ils tiennent  à souligner que cette décision n’est en rien de son fait et résulte exclusivement de la nouvelle réglementation congolaise, annoncée le 15 septembre.

Cette nouvelle réglementation impose aux détenteurs de ces passeports ne pourront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national.

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Aggée Aje Matembo, qui avait signé ce communiqué, affirmait avoir pris cette décision pour des raisons «d’uniformisation  de l’identification des citoyens liés à des considérations sécuritaires.»

 

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