Le retard pris dans l’organisation de l’élection d’un nouveau gouverneur de l’Equateur inquiète les jeunes, tant de la société civile que de la majorité présidentielle (MP). Ces craintes interviennent cinq jours après la désignation d’un gouverneur intérimaire dont ils estiment le pouvoir limité.
Dans sa déclaration politique lue jeudi 19 octobre, la coordination de la majorité présidentielle/Equateur exige l’élection d’un nouveau gouverneur issu de la base.
La veille, les jeunes du groupe de réflexion «Pyramide» ont animé un point de presse à ce propos. Leur crainte, c’est de voir l’Equateur sans développement avec ce qu’ils appellent le régime d’intérim.
Pour ces jeunes, après la déchéance du gouvernement Tony Bolamba le 7 septembre dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) devrait appliquer les textes, en organisant de nouvelles élections, dans les trente jours qui ont suivi sa destitution.
Vendredi 20 octobre, le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) entrevoit une marche pacifique.
Selon les organisateurs, le but est de réclamer à la CENI l'organisation l’élection de nouvelles autorités provinciales de l’Equateur