Le parti Envol condamne «l’agression physique» dont a été victime le député national Delly Sessanga lors d’une manifestation politique samedi 18 novembre à Kenge (Kwango).
Dans une déclaration faite dimanche 19 novembre à la presse à Kinshasa, le porte-parole de cette organisation politique membre du Rassemblement, Me Nicolas Lenga accuse les forces de l’ordre d’avoir réprimé «avec une violence sans nom» une rencontre politique que le président national d’Envol s’apprêtait à présider à la permanence de ce parti à Kenge.
«Nous avons rencontré une répression sans nom, sans précédent, jusqu’au point d’agresser physiquement le président Delly Sessanga, de lui arracher ses chaussures, de le séquestrer», a déclaré Me Lenga.
D’après lui, six personnes ont été blessées dont quatre par balles et deux par matraques, à la suite de l’intervention de la police.
Il rappelle que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la restructuration des comités fédéraux et de la coordination provinciale de ce parti.
M. Lenga dénonce «la pratique liberticide de violentes répressions» qui empêche «les praticiens de la politique d’user de leurs droits constitutionnels». Il estime que les agissements de la police démontrent à suffisance le manque de volonté politique du pouvoir en place d’assurer une décrispation effective de l’espace politique pour la tenue des élections libres et démocratiques.
Une source policière qui a requis l’anonymat a affirmé "qu’il est interdit des regroupements de gens en cette période d’agitations politiques".
