Rapport de Human Rights Watch: le BCNUDH veut une enquête

Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH) estime qu’une enquête devrait être ouverture sur « les allégations » contenues dans le rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) publié le 4 décembre dernier.
 
Le directeur du BCNUDH Abdoul Aziz Thioye répondait mercredi à une question de journaliste au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO. D’après lui, HRW est une ONG « sérieuse » qui ne peut pas s’aventurer à faire des allégations dont elle ne dispose pas des preuves.
 
«Human Rights Watch est une ONG internationale indépendante, considérée comme une organisation sérieuse qui, je pense, ne peut pas s’aventurer à avancer ce type d’allégations si elle ne dispose pas de preuves pour confirmer et soutenir ces allégations-là. Je pense ce que nous pouvons attendre en termes de réactions, c’est l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces allégations-là», a affirmé M. Thioye.
 
Selon cette récente enquête de HRW en effet, des ex-combattants du Mouvement M23 auraient été recrutés par des officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) à partir de leurs camps d’hébergement en Ouganda et au Rwanda et exfiltrés vers Goma, Kinshasa et Lubumbashi en vue de leur participation aux opérations de répression des manifestations de l’opposition en décembre 2016.
 
«Des révélations assez sérieuses et extrêmement graves de manière à pouvoir déclencher l’ouverture d’une enquête», a estimé le directeur du BCNUDH.
 

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