Le Haut-Lomami fait face à plusieurs difficultés économiques

La province du Haut-Lomami est confrontée à plusieurs  difficultés d’ordre économique : elle ne compte aucune entreprise étrangère, les nationaux, qui y investissent, ont de faibles capitaux. Conséquence, il n’y a pas d’emploi pour la jeunesse et la province connaît un exode de sa main d’œuvre, ont déploré vendredi 8 décembre les autorités provinciales.

Le Haut-Lomami ne dispose pas de grande entreprise, capable de résorber le chômage. Les étudiants, qui décrochent leurs diplômes à l’Université de Kamina et qui sont en quête d’emploi,  sont obligés de se rendre dans d’autres provinces du pays.  Ce qui favorise la fuite des cerveaux.

Les routes de dessertes agricoles sont inaccessibles et les lacs et rivières inexploités à grande échelle. Autres défis qui paralysent l’économie locale, ce sont le manque de routes urbaines, la vétusté des ponts  ainsi que l’absence d’investisseurs étrangers. 

Au regard de ce tableau sombre, le gouverneur du Haut-Lomami, Jakson  Kalenga Mwenezi, appelle les hommes d’affaires à venir investir dans sa province.

Celle-ci offre plusieurs opportunités économiques  qui ne sont malheureusement pas exploitées. Selon Kalenga Mwenzemi affirme, 90% de la superficie du Haut-Lomami sont constitués des terres arables.

Cette province à « grande vocation agricole », a-t-il estimé, peut à elle seule nourrir le Grand Katanga et une bonne partie de la République démocratique du Congo. 

Le Haut Lomami a aussi une vocation minière. On y trouve d’importants gisements miniers de cuivre et du cobalt. A côté de tout ceci, a poursuivi la même source, se trouvent aussi des lacs et rivières très  poissonneux.

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