Goma: la marche du parti PLD réprimée par la police

La police nationale congolaise (PNC) a étouffé vendredi 8 décembre la marche des militants du Parti libéral pour le développement (PLD). Quatre personnes, dont le président national de ce parti de l’opposition, Jean-Paul Lumbu Lumbu, ont été arrêtées. Ils manifestaient contre le projet de la loi électorale qui, selon eux, exclut les jeunes congolais et femmes de la course pour la  députation suite au seuil de représentativité et la caution imposés.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, alors qu’ils étaient déjà à plus de 500 mètres du point de départ de leur procession. Leurs calicots et banderoles, qui portaient des messages disant ‘Non’ à la loi électorale en examen au Parlement, ont été emportés par les forces de l’ordre.

Dans la foulée, même les passants, dont des élèves qui étaient aux abords de la route, ont été touchés par ces gaz lacrymogènes. Cette situation a ainsi créé un embouteillage et un arrêt momentané de la circulation routière au niveau du Rond-point Signers.

Me Jean Paul Lumbu Lumbu et ses trois compagnons sont détenus au cachot de la police au camp Munzenze, où ils ont été entendus.

Cette marche avait été interdite par le maire de Goma. Et en réaction, le PLD a introduit mercredi dernier une plainte au parquet général de Goma contre l’autorité urbaine, l’accusant de violation des articles 26 de la constitution et 180 du code pénal congolais Livre II. 

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