Me Hubert Ngulandjoko, avocat des onze militants de la LUCHA interpellés vendredi 29 décembre à Kananga au Kasaï-Central exigent la libération de ses clients. Selon lui, le motif de leur interpellation n’est pas valable. Ces manifestants ont participé à une manifestation pour exiger le départ du président Kabila du pouvoir
«Pour l’instant, je dois vous dire que mes clients sont injustement en état d’arrestation. Il n’y a aucune raison, aucun fait infractionnel qui pèse sur mes clients», a fait savoir Me Hubert Ngulandjoko.
Il se dit inquiet des premières impressions de la police qui semblait ne pas reconnaitre avoir arrêté ces militants.
«L’OPJ les a verbalisés et nous avons eu l’amabilité de les assister. Il leur est reproché d’avoir été sur la rue et d’avoir manifesté alors qu’il y a une décision interdisant les manifestations publiques», a expliqué Me Hubert Ngulandjoko.
Il a indiqué que les services de sécurité ont estimé de leur part que les militants de LUCHA devraient encore être gardés.
«La police disait qu’ils sont là juste qu’ils sont là pour des vérifications des faits et qu’ils allaient être libérés. Ce n’est qu’à 21 heures qu’on me dira qu’ils sont gardés et qu’ils allaient être libérés le matin. Curieusement, la police a même tenté de les acheminer au parquet général», s’est indigné Me Hubert Ngulandjoko.
