RDC : les signataires du « Manifeste du citoyen » insistent sur la nécessité de l’alternance en RDC

Les organisations de la société civile, les partis et personnalités politiques signataires en août 2017 à Paris du Manifeste du citoyen congolais réitèrent leur détermination à lutter pour la liberté et l’alternance en RDC. Au cours d’une conférence de presse organisée mardi 6 février à Kinshasa, des sénateurs, députés, acteurs politiques de l’opposition et de la société civile signataires du Manifeste, ont à nouveau plaidé pour une «transition sans Joseph Kabila».

Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO, estime qu’il n’y a aucun espoir d’une alternance pacifique et d’une élection démocratique en RDC tant que le président Joseph Kabila sera au pouvoir.

« La crise politique actuelle est créée par le président Kabila et par la Majorité présidentielle dans la mesure où ils n’ont pas respecté les termes de mandats tels que prescrits par la constitution. Quand vous regardez le processus électoral tel qu’il est en train de se mettre en place, nous sommes sûrs que soit il n’y aura pas élections, soit que s’il y a élections, celles-ci vont être organisées au profit de la Majorité. Donc nous estimons que si nous voulons l’alternance politique, les élections libres, transparentes et apaisées en RDC, il est important qu’on mette une transition citoyenne à laquelle les acteurs politiques ne participeront pas », affirme Jean-Claude Katende.

Pour lui, l’on devra confier la direction du pays « aux citoyens les plus compétents, les plus intègres pour qu’ils organisent les élections en mettant tous les partis politiques sur un pied d’égalité ».

Les organisations de la société civile de la RDC et certains mouvements citoyens ont signé le 18 août à Paris le «Manifeste du citoyen congolais», un document qui prône « des actions pacifiques et non violentes» visant à empêcher le «président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du 31 décembre 2017».
 

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