La Police nationale congolaise a étouffé dimanche 25 février dans plusieurs paroisses de Kinshasa la marche organisée par le Comité laïc de coordination (CLC). A la paroisse Notre dame du Congo, les manifestant ont été dispersés avec des gaz lacrymogènes. Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent la brutalité utilisée par la police pour disperser les manifestants.
La police a recouru aux gaz lacrymogènes après plusieurs tentatives de négociations.
Me William Wenga, chargé de monitoring et enquête du RENADHOC, dénonce l'usage aux gaz lacrymogènes.
« La police ne joue pas correctement son rôle. Nous sommes dans l’enceinte de l’église, mais la police nous lance de gaz lacrymogènes. C’est inacceptable. Nous demandons au commissaire de la police de Kinshasa pour que la police encadre la population afin qu’elle marche. Cet acte est constitutionnel », s’indigne Me William Wenga.
Pour sa part, le commissaire de la police ville de Kinshasa rassure qu’aucun dérapage n’a été enregistré.
« Ils[les manifestants] nous ont jeté des projectiles, on n’a pas réagi. Mais nous avons quand même arrêté deux personnes. On ne peut entrer dans l’église pour chasser des gens. Sinon vous allez nous taxer des « histoires ». S’ils résistent, on va user des armes non létales. Personne n’est au-dessus de la loi », indique le général Sylvano Kasongo.
Les manifestants interpellés devant la paroisse Notre dame du Congo ont été aussitôt libérés en présence des journalistes.
