RDC : la DGI rappelle à tous ses assujettis de payer leurs impôts avant le 30 avril prochain

La Direction générale des impôts (DGI) rappelle à tous les opérateurs économiques évoluant en RDC de s’acquitter de leurs déclaration et paiements des impôts au plus tard le 30 avril prochain, date de l’échéance fiscale. Dans une déclaration mercredi 25 avril à la presse, son Directeur général, Sele Yalaguli, menace qu’il s’en suivra « la taxation d’office qui déboucherait sur des pénalités conséquentes », à l’encontre de ceux qui ne paieraient pas.

« L'impôt et les procédures fiscales sont cristallisés par des textes de loi. Tout ce que nous demandons aux opérateurs économiques avec lesquels nous sommes dans un partenariat franc depuis un certain temps, c’est de nous éviter de recourir à cette voie de taxation d’office et qu’eux puissent encourir des pénalités. Il n’est pas mieux pour eux d’attendre jusqu’à l’échéance fiscale qui est le 30 avril », a conscientisé Sele Yalaguli, qui en appelle au sens de civisme fiscal de toutes les entreprises.

Il a précisé que le paiement de ces impôts concerne essentiellement les trois catégories de contribuables que la DGI gère : les grandes, moyennes et petites entreprises.

« Les grandes entreprises paieront le solde des deux premiers acomptes provisionnels qu’ils ont payé aux mois de juillet et novembre de l’année dernière. Pour les entreprises de taille moyenne, il est question de payer le solde sur le 1 ou 2%, ça dépend, 1% si elles exercent des activités de vente et 2% si ces operateurs exercent les activités de prestation de services. Pour les microentreprises, il sera question de payer l’impôt forfaitaire de 50 mille francs congolais (31.2 USD) auprès des centres d’impôt synthétiques », a expliqué le Directeur général Sele Yalaguli.

Il a indiqué que les grandes entreprises devraient solliciter leurs formulaires de souscription à la direction des grandes entreprises (DGE), les moyennes aux centres d’impôts ou les sièges des directions provinciales des impôts, alors que les petites et microentreprises sont gérées par les centres synthétiques.

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