Les ex-combattants rebelles rwandais des FDLR cantonnés au site de Walungu (Sud-Kivu) depuis quatre ans sont invités à regagner obligatoirement le Rwanda au plus tard le 20 octobre 2018. Cet ultimatum a été lancé jeudi 26 avril par une délégation conjointe composée notamment des délégués du gouvernement, de la SADC, de la CIRGL et de la MONUSCO.
Ce message a été adressé aux 44 ex-combattants FDLR aux côtés de leurs 147 dépendants encore présents sur le site de Walungu.
Pour le conseiller au comité exécutif du mécanisme national de suivi de l’accord de l’Addis-Abeba, Patrick Mutombo, ces anciens rebelles doivent quitter le sol congolais pour le Rwanda, car aucun autre pays n’est prêt à les accueillir.
Selon lui, la décision émane de la rencontre des chefs d’Etat du Rwanda, de la RDC, de l’Ouganda tenue le 19 octobre 2017 à Brazzaville.
La même décision concerne aussi les ex-combattants FDLR qui se trouvent à Kanyabayonga au Nord-Kivu et à Kisangani dans la province Orientale. Sont aussi concernés : les ex-combattants M23 qui sont actuellement au Rwanda et en Ouganda.
Après ce message les concernés ont voulu réagir mais la délégation ne leur a pas accordé la parole estimant que l’heure n’est plus au débat mais plutôt à l’application sans faille de la décision telle qu’elle a été annoncée.