Actualité.cd : « RDC-Ebola : plus de 550 personnes sous surveillance »

Revue de presse du vendredi 18 mai 2018. 

L’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola et la commémoration de la date du 17 mai sont les sujets principaux que la presse congolaise aborde vendredi 18 mai 2018.

Concernant le virus à Ebola, Actualité.cd renseigne que plus de 550 personnes sont suivies par les équipes du ministère de la Santé dans la province de l’Equateur afin de circonscrire cette épidémie. Ces personnes auraient été en contact directement ou indirectement avec des cas confirmés.

« La campagne de vaccination sera ciblée sur les professionnels de la santé exposée, les personnes ayant été en contact avec des cas confirmés et les contacts de ces contacts. Le travail qui est en train d’être fait par les équipes sur place est d’établir des listes des personnes qui ont été en contact avec les cas confirmés, adresses, ménages, villages, etc. A ce stade, nous sommes à plus de 550 personnes suivies. Nous sommes en contact avec ces personnes. Ces listes serviront de micro-plan pour la stratégie de vaccination. Ce sera une stratégie de porte à porte.  On ne sait pas le temps que cela va prendre », a affirmé Dr. Oly Ilunga, ministre de la Santé, cité par le site d’informations.

Entre temps, les autorités sanitaires en RDC tirent la sonnette d’alarme sur des nouveaux cas d’Ebola enregistrés, indique Dépêche.cd qui note qu’après les zones de santé de Bikoro et Iboko, initialement touchées par la fièvre hémorragique Ebola, deux nouveaux cas suspects ont été enregistrés le week-end dans la zone de santé Wangata, l’une des zones de santé de Mbandaka.

Selon le dernier bilan fourni par le Ministère congolais de la santé, « après analyse, l’un des deux échantillons s’est révélé positif à la maladie à virus Ebola ».

Face à la progression de cette épidémie, Kinshasatimes.cd, parle de l’appui de l’Union africaine (UA) à la RDC.

En effet, écrit le média en ligne, trois experts en santé de l’Union africaine séjournent à Kinshasa depuis mercredi 16 mai, envoyés pour appuyer les experts congolais dans la lutte contre cette épidémie.

Dans cette équipe il y a aussi le directeur du centre africain pour la prévention des maladies au sein de l’Union africaine, le Dr John Nkengasong, qui a signifié que l’appui consistera notamment à faire une analyse approfondie de la situation afin de préparer une riposte contre la fièvre hémorragique Ebola déclaré dans le territoire de Bikoro dans la province de l’Equateur mais qui touche déjà Mbandaka, la capitale de cette province.

17 mai

17 mai 1997-17 mai 2018. L’Alliance des forces de libération du Congo (AFDL) prenait le pouvoir, et a chassé le président Mobutu après 32 ans de pouvoir. 21 ans après, le moment est venu pour que les prédateurs soient sanctionnés à travers les urnes, préconise Augustin Kikukama, président du M17, cité par 7sur7.cd

Selon lui, le tableau est sombre. « Pas de gratuité de l’enseignement primaire, les 5 chantiers sont rangés aujourd’hui dans le tiroir. Même sort pour le projet de Bukangalonzo dont les résultats se font attendre ».

Face à cette réalité, le M17 souligne qu’il ne peut pas être solidaire d’une mauvaise gestion qui entretient la misère et la pauvreté de son peuple. Ainsi, son leader martèle que si la date du 17 mai a ramené à la surface l’espoir pour tout un peuple, il est inadmissible de cohabiter avec les antivaleurs, écrit 7sur7.cd

Faut-il alors parler du 17 mai comme une date de libération ou d’occupation ? s’interroge Capsud.net

Dans son analyse les médias en ligne fait savoir que les tenants de la thèse de libération estiment qu’il s’agissait d’une révolution populaire ayant conduit à la chute du dernier roi du Zaïre, Mobutu. Le peuple a été affranchi par cette lutte de libération. Pourtant il a été établi que la révolution populaire était un prétexte utilisé par les rwandais et ougandais pour envahir la RDC, l’occuper et exploiter illégalement les ressources naturelles, décortique le média en ligne.

Pour ce, ils ont été instrumentalisé par les anciens maîtres de Mobutu qui voulaient à tout prix avoir la main mise sur les richesses de la RDC. Plusieurs généraux et hauts gradés de l’armée Rwandaise ont intégré l’armée congolaise. Certains ont été placé dans des postes stratégiques en RDC. Au ministère de la défense comme ce fut le cas de James Kaberebe, aux Affaires étrangères, au ministère de l’intérieur, dans l’état-major de l’armée. L’Ouganda quant à lui c’est concentré dans l’exploitation illégale du sol et sous-sol de l’Est de la RDC, écrit le site internet d’informations générales.

Pour le directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat, Jean-Pierre Kambila, Joseph Kabila pérennise les acquis de la souveraineté légués par Mzee Kabila. Un titre à lire à la une de Forum des As.

L’essentiel pour Kambila, « c’est d’abord l’affirmation de la souveraineté de notre pays dans un monde qui, en se globalisant, tend à vouloir incorporer tous les pays dans un système de pouvoir dont le centre nous échappe. C’est aussi de nous doter de structures et d’une pensée suffisamment efficiente pour nous permettre de sortir rapidement de la pauvreté et du sous-développement. »

C’est dans ce sens, conclut-il, qu’il faut comprendre l’héritage que doit assumer et que porte, « non sans bravoure, Joseph Kabila dans la démarche souverainiste et développementaliste qui est la sienne. Cet homme nous a suffisamment montré sa détermination à ne pas sortir de ce binôme. Voilà pourquoi, aujourd’hui plus qu’hier, le peuple congolais, conscient de ce moment historique particulier, s’attache au maintien du président Kabila à la haute et lourde direction de la destinée de notre pays. »