Les experts de la Majorité présidentielle et alliés saluent les résultats de l’audit du fichier électoral présentés par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Lors de leur conférence de presse organisée samedi 26 mai à Kinshasa, ils estiment que le manque d’empreintes digitales ne signifie pas forcément une tentative de la tricherie.
« Nous, experts de la MP et alliés, dans le cadre de ces travaux, saluons le rapport d’audit du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) comme une contribution appréciable et positive à l’amélioration du climat politique et à l’apaisement des esprits avant les élections de décembre 2018 », a affirmé Gilbert Muhika Mudikaka, premier coordonnateur adjoint du centre de coordination des élections de la MP.
Selon lui, l’audit du fichier électoral est crédible, étant donné qu’elle a connu la participation des toutes les forces politiques congolaises en présence et de la communauté internationale.
« Cette opération délicate d’investigation de grande portée nationale a connu pour sa crédibilité et son « inclusivité », la participation active des forces politiques en présence à savoir la MP et alliés, l’opposition politique et la société civile, à travers leurs experts librement désignés ainsi que la communauté internationale représentée par l’Union africaine, l’Union européenne, la SADC [Communauté économique des Etats de l’Afrique australe] et la MONUSCO [Mission de l’ONU en RDC] », s’est rejoui Gilbert Muhika.
Avec ce travail de l’OIF, les experts de la MP et alliées appellent à aller aux élections programmées en décembre de cette année en cours.
« Pour nous, nous estimons que la mission d’audit conduite par l’OIF a accompli avec satisfaction ses assignations à savoir détecter les imperfections, faire des recommandations conséquentes à la CENI. C’est pourquoi, en conclusion nous abondons dans le sens de ce qui a été dit : le fichier électoral de la RDC est inclusif, exhaustif, actualité et perfectible. Nous pouvons aller aux élections et nous devons aller aux élections », a déclaré Gilbert Muhika.
