Des leaders communautaires en formation pour la cohabitation pacifique des Twa et Bantous

Contribuer au processus de renforcement de la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre Twa et Bantous à travers l’intégration inclusive des jeunes et des femmes comme acteurs de paix. C’est l’objectif que vise l’atelier de formation des leaders communautaires et des jeunes. Cette réunion ouverte lundi 9 juillet à Kalemie par la Commission diocésaine catholique Justice et Paix bénéficie de l’appui du financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la population, (UNFPA).  

Quarante jeunes, dont onze filles et trois femmes adultes, prennent part aux travaux. Ils proviennent de quatre axes ayant été les plus touchés par le conflit entre Twa et Bantous dans la zone. Il s’agit des axes de Lukwangulo, Lwanika, Miketo et Tabacongo. Les jeunes de Kalemie et ceux de Camp de déplacés de Katanika participent aussi à ces échanges. Ensemble, ils tentent de répondre à la question : « Que faire pour mettre fin aux conflits entre membres de communautés ? Et comment prévenir les conflits ? »

Vanessa St Val, la chargée des questions de jeunes à l’UNFPA a résumé à Radio les lignes directrices de cette formation.

« Etre un leader, c’est être quelqu’un qui respecte la Constitution, respecte l’environnement, lutte pour les minorités, n’encourage pas la division de la communauté, lutte pour le pardon et la réconciliation. On a dit aussi qu’un bon leader est celui qui est pour le développement de son pays », a déclaré Vanessa St Val.

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