Audit du fichier électoral : la majorité et l’opposition formulent les recommandations

Les acteurs politiques de la Majorité présidentielle et  de l’opposition ainsi que les membres de la société civile ont formulé ce mercredi 25 juillet des propositions autour de l’audit du fichier électoral pour garantir un processus électoral apaisé.

Pour les opposants, la CENI devrait clarifier la question des 10 millions d’électeurs sans empreinte digitale ou les élaguer du fichier. Les opposants font remarquer qu’il n’y aura pas d’élections apaisées tant que les recommandations de l’Organisation internationales de la francophonie sur l’audit du fichier électoral ne seront pas observées.

« L'OIF a dit que le fichier était perfectible. Et pour rendre fiable le fichier, l'OIF a fait certaines recommandations. Et c'est ce que nous demandons parce qu'on ne peut pas aller aux élections avec un fichier qui contient plus de dix millions d'enrôlés fictifs », dénonce Martin Fayulu de la Dynamique de l’opposition.

Respecter les droits des autres

La Majorité présidentielle s’en tient à la tenue des élections à la date du 23 décembre prochain avec le fichier actuel. « Reparler du fichier électoral aujourd’hui n’est pas vouloir des élections », estime la Majorité présidentielle qui pense qu’il n’y a pas d’amalgames entre fictifs et personnes enrôlées sans empreinte digitale.

« Ces gens dont les empreintes digitales sont illisibles sont des citoyens congolais. Au niveau de la MP, nous avions  proposé qu'on revienne au cas par cas. Car ces gens, s'ils n'ont pas des doigts, ils ont des visages », a justifié Gilbert Muhika, coordonnateur de la Centrale électorale de la Majorité présidentielle.

Alors que la société civile recommande qu’un cadre de concertation soit mis en place pour dissiper toute divergence, certains regroupement d’opposition comme la Nouvelle Initiative pour le Congo de Florentin Mokonda Bonza affirme qu’il est non partant pour un processus « vicieux et porteur des germes de conflits ».

Ces échanges organisées par National Institute Democratic (NDI) ont connu la participation des plusieurs acteurs politique comme Félix Tshisekedi de l’UDPS, Jacques Djoli du MLC, François Nzekuye du PPRD et Rose Mutombo de la société civile.

 

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