Lubumbashi : l’UNADEF condamne les actes de brutalité contre le député Christian Mwando


 
L’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF), parti politique de l’opposition membre de la plateforme Ensemble, condamne la « brutalité policière » dont son président national, Christian Mwando, a été victime lundi 6 août à Lubumbashi. C’était au cours de la marche organisée pour réclamer le retour de Moise Katumbi en RDC.
 
Selon Clotilde Mutita, présidente interfédérale de l’UNADEF dans le Grand Katanga, le député Christian Mwando se trouvait à la tête des manifestants que la police a dispersé à coups de gaz lacrymogène.
 
« Notre président a été asphyxié, il a reçu des gaz lacrymogènes et il a été brutalisé par les policiers. Nous l'avons récupéré et l'avons amené à l'hôpital. Il est maintenant à la maison. La population en a marre de cette situation. Nous voulons la paix, la sécurité et le respect des droits de l'homme. La manifestation est un droit pour chacun de nous. Nous voulons le retour en homme libre de M. Katumbi », a affirmé Clotilde Mutita.
La police, contactée par Radio Okapi, ne s'est pas encore exprimée sur le sujet.
 
Ne pas céder à la provocation
 
« L’interdiction de Moïse Katumbi de rentrer au pays épuise tout raisonnement juridique », a estimé de son côté lundi la Jeunesse de la plateforme Ensemble pour le changement dont M. Katumbi est l’initiateur.
 
Pour cette structure, elle ne va pas céder à la provocation qui « traduit la volonté délibérée du pouvoir d’organiser les élections à sa manière en choisissant lui-même ses candidats susceptibles de participer à la compétition et en établissant lui-même les règles du jeu en violation de la constitution ».

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