Haut-Katanga : l’Association pour les femmes et les enfants encourage les parents à scolariser leurs filles

 
L’organisation non gouvernementale Association pour les femmes et les enfants encourage les parents à inscrire à l’école les filles des quartiers périphériques de la ville de Lubumbashi tels que Kalebuka, Matshipisha, Zambia, Kisanga, Mimbulu et la route Kawama. Cette structure a lancé cette campagne qui va du 17 août au 10 septembre 2018 pour augmenter le taux de scolarisation de la fille à Lubumbashi qui doit passer de 46% à 51% d’ici deux ou trois ans.
 
« Nous sommes en train de montrer le côté social que la femme apporte dans notre vie quand elle arrive à réussir. Elle paye les frais académiques pour ses sœurs, les nièces, les neveux, les petits enfants à la maison, elle construit la maison pour ses parents, ... Ces femmes qui réussissent dans leurs carrières professionnelles restent socialement attachées à la famille. Elles font épanouir et promouvoir beaucoup de personnes dans la famille, contrairement aux hommes qui réussissent. Parce que quand un homme réussit, il y a un écart qui se crée. Voilà pourquoi nous sommes en train de promouvoir la scolarisation de la fille. Nous disons aux parents: envoyer les filles à l'école. Investir dans l'éducation de la femme, c'est garantir l'avenir de la famille », argumente Aslan Mbala, coordonnateur de cette ONG.
 
Améliorer le taux d’admission
 
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel Gaston Musemena a lancé mardi 21 août à Kinshasa la campagne nationale d’inscription des enfants de 6 à 7 ans à l’école primaire pour l’année scolaire 2018-2019. Selon une enquête menée en 2012, 2 millions d’enfants de cette tranche devront être inscrits en 1ere année.
 
Le représentant de l’UNICEF en RDC, Dr Gianfranco Rotigliano, a noté des progrès dans l’admission des enfants à l’école primaire.
 
« Le taux net d'admission en primaire qui est passé de 50% en 2009-2010 à presque 70% en 2014-2015 et peut-être mieux. Des progrès sont énormes. Mais il y a toujours des disparités des genres et géographiques qui nous interpellent », a fait remarquer Gianfranco Rotigliano.

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